Chansonnier
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Le Chansonnier

Les orgueilleuses

William Sheller

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Intro :           C'est une pluie légère   Qui court sur mon histoire   Des lettres d'avant-guerre   Et leurs parfums bizarres   Les orgueilleuses alors avaient la fièvre Et passaient sans vous voir                                                          J'voudrais leur dire une dernière fois bonsoir   J'm'en vais mourir dans l'air du soir                           Donnez-moi un Concert   Jouez-moi du Mozart   Apportez des lumières   Buvez en ma mémoire   Les orgueilleuses auront au bord des lèvres De si beaux mouchoirs                                                           C'est bien dommage je n's'rai pas là pour voir   J'm'en vais mourir dans l'air du soir                        

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La chanson évoque un homme qui se remémore des souvenirs d’un temps révolu, bercés par une douceur nostalgique. Il exprime un désir de dire adieu à des personnes qu’il admire, tout en se sentant incompris et invisible à leurs yeux. Alors qu’il s'apprête à s’éteindre, il appelle à célébrer sa vie avec de la musique et des souvenirs, en souhaitant que celles qu'il décrit, avec leur beauté et leur orgueil, se rappellent de lui malgré son absence. Le contexte de cette œuvre pourrait se réfléchir à une époque marquée par les souvenirs d’un passé troublé, un moment où la vie et la mort s’entrelacent, illustrant la fragilité des instants et l’importance de l’héritage affectif que l'on laisse derrière soi. C'est une invitation à apprécier les instants présents et à ne pas perdre de vue ceux qui nous entourent.