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Le ciel est sans berger Tes yeux en fixent les langueurs Ton âme en espère la douceur Mais elle est une bête emballée Je vais aux limbes les vendredis Et tous les autres jours que je peux Viens avec moi pauvre étourdie Si tu veux tu peux dire adieu À cette bête affolée Ensorcelée, sans calme et sans repos jamais Ensorcelée, sans calme et sans repos J'ai quelque part dans un cahier Des inscriptions mathématiques Quelques lois de probabilité Pour soulager les excentriques dont l'âme est emballée Refrain
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La chanson évoque une recherche de sérénité face à un monde intérieur tumultueux. L'auteur parle de désirs inassouvis et d'une quête de douceur, tandis que ton âme se débat avec des émotions intenses. Il invite une "pauvre étourdie" à l'accompagner dans cette exploration des limbes, où il pourrait trouver un apaisement à cette agitation permanente.
Dans ce contexte, il fait allusion à des éléments mathématiques, comme des lois de probabilité, pour illustrer la complexité des sentiments humains et la manière dont ils peuvent parfois sembler irrationnels. La juxtaposition entre la rationalité des mathématiques et le désordre émotionnel souligne la tension entre la logique et l'irrationnel qui habite chacun de nous.
Accord de
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