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S'enfuir et après, revivre à peu près Les mêmes choses qu'on fuit S'en aller ailleurs, passer l'équateur Et se croire à l'abri Le monde est sans bout, le centre est partout Notre ombre nous suit S'enfuir et toujours, les chagrins d'amour Durent toute une vie   Partir en courant, échapper au temps Découvrir un ciel Aller sans valise, sans idée précise Seul'ment se faire la belle S'enfuir et alors c'est l'aéroport L'achat d'un billet Aussi loin qu'on va, on part avec soi On ne s'oublie jamais    Instrumental : S'enfuir et toujours, les chagrins d'amour Durent toute une vie    Se mettre à l'écart, ne plus rien savoir Du monde où l'on est Laisser en arrière les idées amères Les projets qu'on a faits Se cacher si loin que jamais quelqu'un Puisse nous retrouver Se perdre vraiment comm'sur l'océan Les anciens voiliers   Le monde est sans bout, le centre est partout Notre ombre nous suit   S'enfuir et toujours, les chagrins d'amour Durent toute une vie  

La chanson parle du désir d'échapper à ses peines, en particulier les chagrins d'amour qui semblent nous accompagner partout. Elle évoque l'idée que même en fuyant, on finit par se retrouver confronté aux mêmes émotions, car on emporte notre passé avec nous. Le voyage, que l'on imagine comme une promesse de liberté, révèle en réalité que l'on ne peut jamais vraiment se défaire de soi-même. Le contexte de cette chanson touche à la quête universelle de fuite devant la douleur et la recherche d'un ailleurs, tout en soulignant la réalité que ces blessures demeurent en nous, peu importe la distance parcourue. C'est une réflexion sur l'inévitabilité de nos souvenirs et de notre histoire personnelle.