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J'entends jouer l'orchestre d'un paquebot qui sombre      Entraînant notre histoire et la mémoire des vieux Où sont les étonnés, les jaloux, les peureux ?     Où sont les insolents, les rusés, les heureux ? Où sont les hommes Des chemins qui menaient à Rome ?                   Enfants du néant, du hasard Et d'un cri d'amour quelque part Retenus par le temps qui dure Au fond d'une prison sans murs    Je sais que le ciel ne m'attend pas Ni Dieu ni Diable, mais au-delà Une idée folle, une idée d'hommes De ceux qui s'en allaient à Rome J'entends jouer l'orchestre d'un paquebot qui sombre      Entraînant notre histoire et la mémoire des vieux Où sont les résignés, les errants, les curieux ?    Où sont les indignés, les violents, les furieux ? Où sont les hommes ? (Instrumental x2) :()                      Nous sommes des passants illusoires Sur des chemins qui vont nulle part Retenus par des liens obscurs A des éternités futures   Je sais que le ciel n'est pas si haut Ni bien ni mal, ni laid ni beau Une idée folle, une idée d'hommes De ceux qui s'en allaient à Rome J'entends jouer l'orchestre d'un paquebot qui sombre     Entraînant notre histoire et la mémoire des vieux Où sont les étonnés, les jaloux, les peureux ?    Où sont les insolents, les rusés, les heureux ? Où sont les hommes Des chemins qui menaient à Rome ?                  

La chanson évoque une histoire de quête et de mémoire, en s'interrogeant sur la place des hommes dans le grand schéma de la vie. L’artiste parle de passagers d’un paquebot qui sombre, symbolisant nos luttes et nos rêves, tout en réfléchissant à ce qui reste de nos aspirations face à l'inéluctable passage du temps. À travers des questions sur les types de personnes que l'on croise sur ces chemins, elle souligne la diversité des destins humains, allant des curieux aux résignés. Le contexte est empreint d'une nostalgie pour un passé collectif, avec des références à Rome, souvent perçue comme un symbole de grandeur et de culture. La chanson nous rappelle que, malgré nos errances, nous sommes tous engagés dans une quête de sens. Les routes qui menaient à Rome deviennent alors une métaphore des chemins que nous empruntons dans la vie, chacun cherchant son propre but.