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Intro : Moi, qui suis le jeune curé De la paroisse abandonnée, Là-bas, au flanc de la monta-gne, Moi, qui n'intéresse personne Pas plus les Cardinaux de Rome Que mes paroissiens qui se damnent, Quand je m'ennuie, les soirs d'hiver, Comme un berger dans son désert, Je vais coucher dans mon église. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Pour t'aimer, pour te servir, On s'rait pas trop de deux. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Moi, qui suis le jeune curé De la paroisse abandonnée, Souvent, je pens'à cette femme Qui partagerait le pain le sel, Qui m'endormirait avec elle Et qui protégerait mon â--me, Mais là devant la croix de Dieu, Ma prièr'n'atteint pas les cieux. Je suis tout seul dans mon église. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Pour t'aimer, pour te servir, On s'rait pas trop de deux. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Accorde-moi cette faveur. Si tu ne m'entends pas Seigneur, Demain, on ferm'ra ton église. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. Pour t'aimer, pour te servir, On s'rait pas trop de deux. Ah, bon Dieu, si l'on était deux. (Ad Libitum)

La chanson évoque la solitude d'un jeune prêtre dans une paroisse désertée, où il se sent ignoré tant par ses fidèles que par l'Église elle-même. Dans sa mélancolie, il rêve de partager sa vie avec une femme qui l'apporterait du réconfort et l'aiderait dans son ministère. Il se rend compte que sa foi semble en détresse, car ses prières semblent ne pas atteindre Dieu, et il craint même pour l'avenir de son église si cette solitude perdure. C'est un cri du cœur qui dévoile le désir humain d'amour et de partage, même dans un engagement religieux.