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Elle court elle court La maladie d'amour Dans le coeur des enfants De 7 à 77 ans Elle chante elle chante La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds Les cheveux gris Elle fait chanter les hommes Et s'agrandir le monde Elle fait parfois souffrir Tout le long d'une vie   Elle fait pleurer les femmes Elle fait crier dans l'ombre Mais le plus douloureux C'est quand on en guérit Elle court elle court La maladie d'amour Dans le coeur des enfants De 7 à 77 ans Elle chante elle chante La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds Les cheveux gris Elle surprend l'écolière Sur le banc d'une classe Par le charme innocent D'un professeur d'anglais Elle foudroie dans la rue Cet inconnu qui passe Et qui n'oubliera plus Ce parfum qui volait Elle court elle court La maladie d'amour Dans le coeur des enfants De 7 à 77 ans Elle chante elle chante La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds Les cheveux gris

La chanson évoque l'universalité et l'intemporalité de l'amour, qui affecte les jeunes comme les moins jeunes, indépendant de l'âge. Elle décrit cette émotion profonde comme une force vivante qui traverse la vie, se manifestant à travers des moments de joie, de souffrance, et de complicité. L'amour, tantôt source de mélancolie, tantôt d'allégresse, fait partie intégrante de l'expérience humaine, reliant les générations. Les scènes dépeintes soulignent des instants marquants, des rencontres inattendues, et la nostalgie qui accompagne les souvenirs d'amour, composant ainsi un tableau riche et nuancé de ce sentiment puissant.