J'aimerais bien qu'on ne m'oublie pas

Michel Sardou

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Rester dans l'air d'une partition Comme une poussière de papillon Comme une chanson qu'on porte en soi Sans s'rappeler du nom d'la voix Qui la première fois l'a chantée Et qu'on fredonne sans y penser           J'aimerais bien qu'on ne m'oublie pas J'aimerais bien        qu'on ne m'oublie pas Dans une allée, si vous cherchez, Si vous cherchez, vous trouverez Un nom, deux dates, une pierre, une fleur Deux anneaux gravés dans deux coeurs C'est la maison où je demeure Rester dans l'air d'une partition Comme une poussière de papillon Comme une chanson qu'on porte en soi Sans s'rappeler du nom d'la voix Qui la première fois l'a chantée Et qu'on fredonne sans y penser           J'aimerais bien qu'on ne m'oublie pas J'aimerais bien        qu'on ne m'oublie pas ...

Cette chanson évoque le désir de ne pas être oublié, d'exister dans la mémoire des autres, comme une mélodie persistante qui résonne même sans que l'on se souvienne de son origine. Elle compare le souvenir à une poussière légère de papillon, flottant dans l'air, insaisissable mais belle. Les paroles soulignent l'importance des traces que l'on laisse derrière soi, symbolisées par un nom inscrit sur une pierre, des dates qui marquent des moments de vie, et des cœurs unis par des anneaux. Le thème central tourne autour de la quête d'immortalité, de l'espoir de rester présent dans les pensées et les cœurs de ceux qui nous ont côtoyés, même après notre départ. Cela renvoie à une réflexion universelle sur notre passage dans ce monde et la façon dont nous souhaitons être perçus et mémorisés.