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Intro : S'aimer à effacer le temps, mêler le sel avec le sang Et ne plus jamais en finir, forcer l'envie pour le plaisir. Il y a l'amour et l'amour fou, celui du corps par-dessus tout Celui qui se donne et se prend, qui se libère quand il se rend. Et puis après...  Aller encore plus loin. Et puis après...  Se souvenir de rien. S'aimer au-dessus du désir, et tout au bout, vouloir mourir. Et puis après...  Je n'en sais rien. Choisir de n'plus jamais dormir, forcer son corps à en souffrir Et puis s'effondrer dans nos bras, et tout refaire encore une fois. Mon Dieu, que nos amours sont belles, un ciel plus profond que le ciel Une nuit sans lune au firmament, monter et s'y noyer dedans. Et puis après...  Plus loin, encore plus loin. Et puis après...  À s'en briser les reins. S'aimer au-delà du plaisir, forcer l'envie pour en finir. Et puis après... Et puis après... On se sépare enfin. Et puis après... On n'se souvient de rien. S'aimer à effacer le temps, mêler le sel avec le sang. Et puis après...  Je n'en sais rien,          Nous verrons bien,    et puis après.

Cette chanson évoque l'intensité et la complexité des relations amoureuses. Elle décrit une passion dévorante où les amants se donnent totalement l'un à l'autre, mêlant plaisir et souffrance dans une quête sans fin. On y explore les moments d'extase, de renoncements et de nostalgie, tout en soulignant que, malgré la profondeur de ces sentiments, le souvenir s'estompe avec le temps. La répétition de "et puis après" souligne l'idée d'une continuité et d'une résignation face à l'échec inévitable de certains amours. Le contexte est celui d'une réflexion sur la nature éphémère de l'amour et des sensations. Il met en lumière les contradictions de la passion, où le désir et la douleur se côtoient, avec une touche de mélancolie face à l'oubli qui suit la séparation. Une belle illustration des paradoxes de la vie amoureuse.