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Un éclair dans un ciel d'encre Une plaie qui s'ouvrira      Comme on a jailli d'un ventre Ebloui on s'en ira      Une vie comme un rêve Elle s'achève on l'oublie       On s'éveille dans l'autre monde Etonné d'avoir dormi Un matin s'ouvrent deux lèvres Sur un ciel encore plus grand Un flambeau dans les ténèbres Comme un phare dans l'ouragan Un matin les murs s'effondrent Sur un vide encore plus loin Pas d'écho pour nous répondre Un vent froid qui nous rejoint            Un matin on se rappelle Le premier feu d'où l'on vient Et l'élan originel Qui nous a poussé si loin Et puis c'est le grand silence La dérive à l'infini Le tourbillon recommence Et s'éloigne au fond des nuits Attiré hors de son antre Expulsé du fond de soi       Comme on est sorti d'un ventre Etourdi on s'en ira        Un voyage sans frontière Qui commence dans le sang      Entre l'ombre et la lumière Entre l'être et le néant … (Instrumental) :                 

Cette chanson évoque le voyage de la vie et la transition vers l'au-delà. Elle décrit une métamorphose, semblable à la naissance, où l'on quitte notre existence terrestre pour quelque chose de plus vaste. Les mots évoquent une dualité entre l'obscurité et la lumière, le tangible et l'invisible, tout en soulignant la fragilité de notre passage. La narration se concentre sur la mémoire des origines et du feu vital qui nous anime, avant d'aborder le grand silence et l'infini. C'est un cheminement introspectif qui interroge notre essence et la quête de sens dans ce voyage qu'est la vie.