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(x4) Il va mourir le bohémien Mais, citadins dormez tranquilles ! Sa mort n'est pas sur le chemin Du centre-ville Il marche dès le premier jour Parce qu'un arrêt le condamne S'il s'arrête aujourd'hui C'est pour rendre son âme Le bohémien, il va mourir le bohémien Il va mourir, il est mon frère Serrant encore dans sa main Un peu de terre Il va faire son plus long chemin Il était fils de la chimère Et pourra dire:" Je suis terrien A Dieu le Père" Il va mourir le bohémien Mais, citadins dormez tranquilles ! Sa mort n'est pas sur le chemin Du centre-ville Ils n'entrent pas dans nos maisons Les chants que le vent lui apporte Et qui lui disent:" Nous venons Te faire escorte". Ils vont venir, ils vont venir les bohémiens Certains de lointaines planètes Et les enfants et les anciens Marchent en tête C'est un des leurs qui va partir Et c'est une chance peut-être Car cette race sans mourir Va disparaître Il va mourir le bohémien Mais, citadins dormez tranquilles ! Sa mort n'est pas sur le chemin Du centre-ville Et c'est la dernière chanson   Comme une dernière insolence Avant que de baisser le front Sur le silence Qui nous dira, qui nous dira ce qu'il savait ? Il est parti dans la nuit noire Emportant ce qu'il y avait Dans sa mémoire Il est au royaume des loups Aux étoiles, il cogne sa tête Et danse sur les cheveux fous D'une comète C'en est fini du bohémien Mais, citadins dormez tranquilles ! Sa mort n'est pas sur le chemin Du centre-vi-ille ...                

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La chanson évoque la fin d'un bohémien, un personnage libre et errant, qui représente une manière de vivre en dehors des normes établies. Son départ est décrit avec une mélancolie palpable, soulignant le contraste entre sa vie d'errance et l'apathie des citadins qui ne semblent pas affectés par sa mort. Il est présenté comme un homme en quête de sens, marchant inlassablement et portant en lui une part de terre, symbolisant à la fois son identité et ses racines. Dans ce récit, la mort du bohémien semble être une extinction d'une certaine façon de vivre, un symbole de l'effritement des traditions nomades face à la modernité urbaine. Au-delà de sa disparition, c'est une remise en question de notre rapport à la vie, à la mémoire et à la nature, tout en révélant une connexion spirituelle, comme une communion avec des forces plus grandes que lui. Ce départ est à la fois un adieu et un appel à réfléchir sur ce que nous perdons en négligeant ces voix anciennes.