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Intro : (4x) J'ai planté un chêne Au bout de mon champ Ce fut ma semaine Perdrerai-je ma peine J'ai planté un chêne Au bout de mon champ Perdrerai-je ma peine Perdrerai-je mon temps L'amour et la haine Ce sont mes enfants Et ce sont mes chaînes Perdrerai-je ma peine L'amour et la haine Ce sont mes enfants Perdrerai-je ma peine Perdrerai-je mon temps Le roi et la reine Perdront leur manant Mais l'amour m'enchaîne Perdrerai-je ma peine Le roi et la reine Perdront leur manant Perdrerai-je ma peine Perdrerai-je mon temps Serai capitaine Sur mon bâtiment Tout en bois de chêne Perdrerai-je ma peine Serai capitaine Sur mon bâtiment Perdrerai-je ma peine Perdrerai-je mon temps

La chanson évoque un homme qui plante un chêne au bord de son champ, symbolisant un projet, une empreinte personnelle et un attachement à la nature. Il se questionne sur la valeur de ses efforts, si ceux-ci ne seront pas vains. Les thèmes de l’amour et de la haine, qui sont présentés comme ses enfants, soulignent les liens complexes et les luttes personnelles. Les références à la royauté mettent en lumière la fragilité des statuts sociaux, alors que malgré tout, l'amour le tient lié à ses choix. Finalement, il aspire à être le maître de son navire, construit en chêne, tout en continuant à se poser des questions sur le sens de son existence. Cette réflexion sur la vie et les valeurs résonne profondément dans le contexte de la culture québécoise, où les liens à la terre et à la nature sont souvent mis en avant. La chanson parle de la quête de sens dans un monde plein d’incertitudes, un thème universel qui traverse les âges.