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Je suis affligé d’une grande peine Tirelou  Couche-toi dans ton lit les poings sur la tête je n’ai pas de lit pas de tête  Va t’en à Paris ou casse des cailloux mais ne gâche pas ma semaine  J’étais à Paris y’a deux ans à peine Tirelou  Près de Notre-Dame as-tu vu l’ami le front bourré de connaissances ?          Tant de mots sortaient de sa bouche à lui qu’il me fit perdre contenance  T’es-tu reculé jusque chez les bêtes Tirelou ?  Au lever du soleil dedans la rosée les chevaux m’ont fait une fête            Mais les châtelains ont failli me tuer me prenant pour un loup-garou  Es-tu allé voir les hommes de science Tirelou ?  J’y étais hier mais n’ai pas compris pourquoi comme une expérience            Voulaient m’envoyer dans la lune qui luit avec mon nom écrit au cou  Peut-être au Japon tu trouveras l’ordre Tirelou  Le Japon est loin mais j’ai une corde pour me pendre s’il n’y a rien          Y’a mieux mon ami prends la bêche en main aide-moi à planter mes choux

Dans cette chanson, l'auteur exprime un profond désarroi et une quête de sens à travers des réflexions sur la vie et les rencontres. Il évoque un ami, Tirelou, qui semble être en proie à des tourments, et lui conseille de se reposer au lieu de s'inquiéter. L'auteur regrette ses propres expériences, notamment à Paris, où il a rencontré des personnes brillantes mais se sent perdu face à tant de paroles et d'idées. Le contexte semble être un mélange de nostalgie et de désillusion. Les références à des lieux comme Paris et le Japon suggèrent une recherche d’évasion ou de clarté dans un monde complexe et parfois hostile. Le passage de la fascination pour le savoir à une invitation à l'humilité, en offrant de planter des choux, montre un retour à des valeurs simples et essentielles.